C’est à l’occasion du carnaval de Nice, qui s’est déroulé en mars dernier, que la ville de Nice a rendu opérationnel les dispositifs de vidéosurveillance dotés de la reconnaissance faciale dans les espaces publics de sa commune.
Bien que la CNIL ait limité la portée de ce test à but scientifique, qui devait recueillir le consentement préalable, libre et éclairé de la population niçoise, la mairie a finalement reconnu la vocation sécuritaire du dispositif mis en place.
La CNIL a rappelé le caractère strict de l’autorisation qui a été accordée à la commune de Nice, tout en précisant que le déploiement des dispositifs de vidéosurveillance à des fins sécuritaires serait nécessairement conditionné à la publication d’un décret pris en Conseil d’Etat ou d’une loi.
Dans le même temps, la municipalité de San Francisco prend le contrepied de l’initiative des autorités françaises en proscrivant le recours à la reconnaissance faciale à grande échelle, celle-ci ayant été qualifiée de « dangereuse et oppressive » par le conseil municipal de la ville.